Manu Payet dans son introduction, Vanessa Paradis au moment d’ouvrir la cérémonie, Blanche Gardin au moment de remettre le César du meilleur espoir féminin : le mouvement #MaintenantOnAgit était de tous les discours vendredi soir, lors de la 43e Nuit des César.
Un ruban blanc et une salle debout. Mardi, une centaine de personnalités, dont de nombreuses du septième art, avaient lancé un appel aux dons pour aider les femmes victimes de violences, lors d’une tribune intitulée : Maintenant on agit. Inspiré du mouvement #MeToo et Time’s Up, venu d’outre-Atlantique et consécutif à l’affaire Weinstein, la tribune incitait également les invités à porter un ruban blanc, pour afficher leur soutien au mouvement. Dans la salle et sur scène, les remettants et les primés étaient tous porteurs de ce signe distinctif.
Manu Payet, maître de cérémonie, a même eu un discours uniquement sur le sujet. "Je le fais parce que c'est nécessaire. Je trouve ça formidable que la parole des femmes se libère et que les hommes comprennent que des comportements sont à bannir", a-t-il indiqué. Le public s'est d'ailleurs levé et a applaudi à la mention du mouvement #MaintenantOnAgit.
"J'ai décidé d'en parler non pas parce que je me sentais obligé mais parce que j'estime que c'était nécessaire" #César2018 Actuellement en clair en direct et en exclu sur CANAL+ ➡ https://t.co/AYtY4F9MTVpic.twitter.com/QHbQHLGTOS
— cinemacanalplus (@cinemacanalplus) 2 mars 2018
"On veut collecter un million d'euros". L'initiative du ruban blanc vient d'une proposition de la réalisatrice Tonie Marshall, en association avec la Fondation des femmes, dont la présidente est Anne-Cécile Mailfert. Mercredi dans Europe matin, cette dernière détaillait l’objectif de l’opération. "On veut collecter un million d'euros car les associations, qui aident ces femmes victimes à aller en justice, sont débordées. (...) Elles ont besoin d'un surplus d'aides financières pour aider très concrètement et efficacement ces femmes".