Concurrencé par les plateformes de vidéos à la demande que sont Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney + et mis à mal par les fermetures et les confinements successifs au cours de la crise du Covid-19, le cinéma traverse une période bien délicate. Néanmoins, l'année 2022 a amorcé le début d'une éclaircie avec 139 millions d'entrées, contre seulement 60 millions en 2020. Et l'année 2023 débute sous les meilleurs auspices pour la filière cinématographique française. "Il y a eu 15 millions d'entrées en janvier, c'est +10% par rapport à janvier 2020 juste avant la pandémie", a souligné Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture, quelques instants avant le début de la 48è cérémonie des César, qui se déroule ce vendredi soir à l'Olympia.
"Il y a un appétit de cinéma dans notre pays."
— CANAL+ (@canalplus) February 24, 2023
La ministre de la Culture @RimaAbdulMalak s'exprime à notre micro. #César2023pic.twitter.com/LKHeYtLIeF
"Cela veut dire qu'il y a un appétit de cinéma sur grand écran", analyse-t-elle. Une tendance plus difficilement observable dans le reste du Vieux continent selon la ministre : "Il faut s'en réjouir parce que nos voisins européens ont des chiffres bien plus difficiles. C'est aussi parce que nous avons de bons films, de bons producteurs, de bons réalisateurs et réalisatrices", observe-t-elle.
La ministre vante un "bon système de financement du cinéma en France"
Pour Rima Abdul-Malak, ces chiffres encourageants découlent d'un "bon système de financement du cinéma en France". La ministre a également souligné les efforts consentis par l'État français pour soutenir le secteur. "Il faut le dire, pendant la crise, l'État a mis énormément d'argent pour aider tous les maillons de la chaîne pour tenir pendant la crise".
Un soutien visible à travers cette 48è cérémonie des César. "Là, un film sur deux parmi les longs-métrages nominés aux César bénéficie de l'aide du CNC, le centre national du cinéma", fait-elle remarquer. "Et bien sûr, il y a l'aide de toutes les chaînes Canal+, France Télévisions, Arte, qui sont là pour faire vivre notre cinéma également", conclut-elle.