À partir de ce dimanche et jusqu'à mercredi, c'est la Fête du cinéma. Pour l'occasion, l'ensemble des séances sont à 4 euros. Une opération bienvenue face à l'inflation et à l'augmentation constante des prix des billets depuis 10 ans. Mais pour beaucoup, cela ne suffit pas, donc chacun à ses astuces pour bénéficier d'un tarif réduit toute l'année.
"Si l'abonnement n'existait pas, je n'irais pas au cinéma"
Les yeux levés vers les affiches, Jocelyne réfléchit déjà au prochain film qu'elle ira voir. Son arme antiprix à elle ? Sa carte d'abonnée, qui lui permet d'aller voir chaque mois autant de longs-métrages qu'elle le souhaite. "C'est vrai qu'avec cet abonnement à 21 euros par mois, en y allant deux fois dans le mois, c'est déjà amorti. Moi j'y vais trois fois par semaine. Mais si ça n'existait pas, je n'irais pas au cinéma. Ce ne serait pas possible avec ma petite retraite", explique-t-elle. "À 12 ou à 15 euros le billet, auquel on ajoute le prix du parking, ça devient une sortie hors de prix."
Pour Karine, la sortie ciné en famille, c'est un budget de 35 euros. Heureusement, pour le réduire, elle peut compter sur l'aide de son entreprise. "J'ai pu bénéficier d'un tarif avec mon comité d'entreprise pour emmener les enfants. Si j'avais dû payer le plein tarif, nous n'y serions pas allés", reconnait la mère de famille.
L'an dernier, un tiers des billets seulement achetés à tarif plein
Les salles montent en gamme, donc les prix flambent aussi, même pour les jeunes de moins de 26 ans. Sarah a trouvé la solution : un autre cinéma, quelques kilomètres plus loin, où les places coûtent 3 euros de moins, ce qui lui permet de s'offrir un pop-corn. "On est venu ici parce que ça nous coûte beaucoup moins cher que si on allait au cinéma de Châtelet-Les Halles", explique la jeune femme.
>> À ÉCOUTER - L'avis des critiques cinéma d'Europe 1
Selon la Fédération nationale des cinémas français, seuls un tiers des billets ont été achetés à tarif plein l'année dernière.