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CINÉMA - Judy Garland comme vous ne l'avez jamais vue

Europe1 .fr - Mis à jour le . 3 min
Renée Zellweger
Renée Zellweger à la cérémonie des Oscars le 10 février dernier à Los Angeles © AFP

L’actrice Renée Zellweger incarne l’actrice et chanteuse légendaire Judy Garland dans le biopic "Judy" réalisé par Rupert Goold, en salles mercredi, en partenariat avec Europe 1. Un rôle hors normes qui permit à Renée Zellweger de remporter cette année l’Oscar de la meilleure actrice.

Judy Garland. Son nom évoque immédiatement aux cinéphiles l’âge d’or d’Hollywood, de la Metro-Goldwyn-Mayer et de ses comédies musicales emblématiques. Mais derrière la carrière flamboyante de l’actrice et de la chanteuse (qui devint une star mondiale à l’âge de 16 ans avec « Le Magicien d’Oz  ») se cache un destin tourmenté et passionnant, une vie marquée par de nombreuses blessures. C’est cet aspect méconnu de Judy Garland, et en particulier la dernière année de sa vie, qui est abordé dans le film "Judy", en salles le mercredi 19 février, en partenariat avec Europe 1.

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>>> Une période méconnue de la vie de Judy Garland

En 1969, Judy Garland se produit sur scène et au cinéma depuis plus de quarante ans, séduisant les spectateurs du monde entier grâce à sa vivacité d’esprit, sa générosité et sa voix magnifique. Pour autant, elle n’a plus rien à voir avec l’enfant star des années 30 et la grande actrice des années 40 et 50 . À force de devoir se battre au quotidien, elle est devenue inconstante et, à mesure que les propositions professionnelles se sont fait plus rares, elle s’est endettée et a perdu sa maison. Afin de pouvoir subvenir aux besoins de ses jeunes enfants, Judy Garland accepte, pour une somme d’argent conséquente, de se produire à Londres pendant cinq semaines au Talk of the Town, cabaret et restaurant très à la mode.

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Selon Tom Edge, scénariste du film, Londres était à bien des égards une dernière chance pour la chanteuse : "Londres était l’un des rares endroits où les gens avaient encore une bonne image de Judy et gardaient d’elle un souvenir assez lumineux", précise-t-il. "Pour Judy, cette opportunité était une planche de salut et une manière de réduire au silence ses détracteurs et de prouver au monde et à elle-même qu’elle avait encore toutes les qualités pour se produire sur scène".

Le réalisateur Rupert Goold déclare : "Ce qui m’intéressait, c’était de montrer comment on peut trouver un équilibre entre la légende et la part d’humanité et de réalité – entre la mère et le mythe. Ce qui m’a semblé profondément humain, c’est la manière dont le scénario explore le besoin de Judy de trouver l’amour et un foyer – après tout, comme le dit l’adage, ‘on n’est vraiment bien que chez soi’ – et de trouver une vie normale".

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>>> Dans la peau de Judy Garland

Fan de Judy Garland depuis très longtemps, Renée Zellweger a aussitôt accepté de l’incarner à l’écran. C’était une opportunité – et un défi – qu’elle ne pouvait pas laisser passer. "Je fais partie des millions de gens qui, au fil des générations, se sont passionnés pour elle", affirme l'actrice. "Elle est adorée et sans doute considérée comme la plus grande artiste de tous les temps", ajoute-t-elle.

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Renée Zellweger, qui a remporté le 10 février dernier l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle , a été séduite par le fait que l’intrigue du film se démarque de la structure traditionnelle du biopic pour s’attacher à un moment particulier de son parcours. "Je me suis dit que c’était l’occasion d’explorer une dimension qu’on n’envisage pas souvent quand on pense à cette personnalité hors du commun", signale-t-elle. "Il s’agissait de ce qu’elle dégageait quand elle était sur scène et de ce que ça lui coûtait. C’était une période de sa vie où elle travaillait parce qu’elle en avait besoin, mais physiquement elle avait besoin de repos. Sa voix est aussi ce qu’elle détruit pour pouvoir s’occuper de ses enfants".

Le film s’attache à comprendre pourquoi les concerts ébranlaient Judy Garland à ce point. "La plupart des gens jouent un rôle quand ils sont devant la caméra ou un public", note Renée Zellweger. "À mon avis, Judy, elle, se dévoilait telle qu’elle était".

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