La culture coréenne déferle sur le monde occidental ! Les succès sont nombreux sur le petit et grand écran, comme en témoignent la série sur Netflix "Squid Games", au retentissement mondial, et le film "Parasite", primé notamment par une Palme d'Or à Cannes. La musique devient également un incontournable puisque le groupe BTS, nouvelle locomotive du soft power sud-coréen, vient d'être désigné meilleur artiste de l'année 2021 par les célèbres American Music Awards. Ce phénomène s'appelle le "Hallyu", traduisez "la vague coréenne". Souvenez-vous du tout premier succès planétaire, qui date de 2012, avec le chanteur Psy et son titre Gangnam Style.
Depuis, le soft power de la Corée du Sud s'étend. Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l'IRIS, l'Institut de relations internationales et stratégiques, revient sur cette ascension fulgurante. "Qui aurait pu croire qu'une série télévisée coréenne qui, en plus, parle de société coréenne, connaisse le succès aussi phénoménal que Squid Game ? Et qui aurait pu croire qu'un groupe comme BTS en vienne à être invité à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies ?"
"Il y a cette capacité à s'inscrire dans une culture mondialisée"
Pour réussir l'exportation de ses produits culturels, la Corée du Sud sort les gros moyens, avec notamment des studios de production de pointe. Mais elle s'est également ouverte à un public plus large. "Il y a aussi cette capacité à s'inscrire dans une culture mondialisée. Dans ce phénomène de K-pop, la quasi intégralité des titres sont en anglais", décrypte Barthélémy Courmont.
Dernière pépite à découvrir : la série "Hell Band", qui se déroule à Séoul. Diffusée sur Netflix depuis le week-end dernier, elle figure déjà parmi les programmes les plus regardés de la plateforme Netflix.