Particulièrement touchés par la crise du coronavirus, les intermittents du spectacle affirment "jouer leur survie". Ces derniers jours, ils ont interpellé Emmanuel Macron à plusieurs reprises, via des tribunes et des pétitions. "Si l’État ne fait rien, c’est plus de la moitié des intermittents du spectacle qui basculent dans la pauvreté", avertissait jeudi le comédien Samuel Churin au micro d'Europe 1. "Nous sommes déterminés à adopter un dispositif qui les protège sur le temps long", leur répond le ministre de la Culture, Franck Riester, invité d'Europe 1 mardi matin.
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Le ministre a d'abord défendu les mesures "fortes et puissantes" déjà adoptées depuis le début de la crise sanitaire. "Nous avons pris des mesures d'urgence pour qu’en période de confinement, les artistes puissent bénéficier de leurs droits, du chômage partiel", a-t-il souligné. Le ministre de la Culture a par ailleurs promis un "fonds de solidarité sociale" pour les artistes et techniciens exclus du système de l'intermittence, "qui leur permettra d'avoir des aides".
"Notre détermination est totale"
"La crise va durer, il faut donc adopter des dispositifs tenant sur la durée", reconnait Franck Riester, affirmant travailler sur le sujet avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Dans plusieurs pétitions et tribunes, des dizaines d'intermittents ont notamment demandé au chef de l'Etat "une année blanche", c'est à dire le renouvellement de leurs droits à l'assurance-chômage pour un an.
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Sur le sujet, Franck Riester n'a, dit-il, pas encore de réponse à apporter. "Cela nécessite des évaluations, des discussions avec les autres membres du gouvernement...", a-t-il expliqué. "Mais notre détermination est totale. Ces dispositifs seront des dispositifs clés pour l'avenir de la culture de notre pays."