Le pape François se révèle un peu plus. Le Saint-Père signe une nouvelle autobiographie, intitulée Vivre : mon histoire à travers la grande Histoire qui paraît ce mercredi. Dans cet ouvrage, le Pape revient sur les événements marquants de sa vie, se souvenant d'une professeure, Esther, qui l'a beaucoup marqué.
Le Pape imagine une Église mère, qui accueille tout le monde
Cette enseignante, une vraie communiste athée avec ses propres idées, n'a jamais attaqué la foi. Elle m'a donné des publications à lire, dont celle du Parti communiste, raconte le souverain pontife. Dans les quelque 300 pages du livre se trouvent aussi les premiers amours du Saint-Père et ce dérapage pendant le séminaire, comme le décrit François lui-même : "J'étais au mariage d'un de mes oncles et j'ai été ébloui par une fille. Pendant une semaine, j'ai eu son image en tête et j'ai eu du mal à prier".
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Et puis la vie durant la dictature argentine, dans les années 1970. Le Pape raconte avoir caché et protégé une vingtaine de séminaristes pendant deux ans. Mais il n'a pas réussi à aider Esther, sa professeure communiste, qui a été enlevée, torturée et jetée d'un avion.
Il fait aussi des réflexions personnelles sur l'avortement qu'il considère comme un homicide, mais il imagine aussi une Église mère qui accueille tout le monde, y compris les personnes homosexuelles et transsexuelles.