Dominique Farrugia a une "idée" du candidat à qui il offrira son vote, lors du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril. Mais pas question cette fois ci de le dire haut et fort, assure-t-il mardi sur Europe 1. "En 2007, je l'ai donné, et je ne reviendrais pas sur mon choix car je crois que Nicolas Sarkozy était le meilleur candidat à l'époque, mais aujourd'hui j'ai décidé de ne plus parler de politique", assure l'acteur et réalisateur, invité d'Europe 1 à l'occasion de la sortie de son dernier film, "Sous le même toit"." "En tout cas, j'ai décidé de ne plus m'inscrire dans ce genre de débat car ce n'est pas ma place".
Un lettre ouverte aux candidats. Pour autant, le réalisateur a souhaité il y a quelques mois interpeller les candidats à la présidentielle dans une lettre ouverte au sujet du handicap. Car lui-même souffre de sclérose en plaques et se déplace majoritairement en fauteuil roulant. Mais, il le déplore, mardi, aucun candidat ne lui a répondu. "J'ai vu que Macron était passé chez les handicapés, il n'y a pas longtemps", précise toutefois Dominique Farrugia. "Mais les autres non". Selon lui, que les politiques s'emparent de ce sujet "changerait pourtant beaucoup de choses". "Paris n'est pas du tout équipée pour les handicapés. Moi, j'ai de la chance j'ai quelqu'un qui m'aide constamment même quand je suis fatigué". Ce n'est pas le cas pour les douze millions de personnes handicapées en France.