Eddy de Pretto est de retour avec son nouvel album "À tous les bâtards", trois ans après "Cure", son premier album, qui s’est vendu à plus de 300.000 exemplaires. Dans ce nouvel opus, le chanteur s’adresse à celles et ceux qui se sentent différents, pas toujours à l’aise et en phase avec la société, un peu comme lui. Eddy de Pretto veut justement et à travers sa musique célébrer cette différence. "Toutes nos différences, si elles sont mises en avant et si elles sont assumées, et bien c’est là que pour moi transpire au mieux une société", théorise-t-il au micro d'Europe 1.
Une ode aux "gens différents"
"À tous les bizarres, les étranges, les bâtards, les monstres, ceux qui dérangent, les mis à l'écart", chante Eddy de Pretto dans le morceau "Freaks". Ce deuxième album est effectivement une ode aux "gens différents", dit-il, qui ne correspondent pas aux normes sociales imposées. "Le moche, le chelou, le bizarre, le PD, le bâtard, j’ai vachement reçu ces mots-là", raconte le chanteur. Des mots durs qu'il a choisi de retourner et s'approprier : "et donc du coup, au lieu d’être accablé, de les porter comme une faiblesse, je dis que ces différences-là, ça va être que du positif, et c’est ça qui sera le plus beau".
Le chanteur évoque aussi son enfance en banlieue parisienne, à Créteil, là où dans sa chambre d’adolescent, il se projetait dans une vie d’artiste. "J'entends aussi les notes improvisées de mon clavier où je me promettais qu'un jour je saurais parfaitement jouer", chante-t-il dans "Créteil Soleil". Une vie qu’à 27 ans, après des centaines de milliers d’albums vendus et des dizaines de concerts, Eddy de Pretto ne se contente plus de rêver.