Quelque 23 ans après le premier volet, Woody et Buzz L'Éclair reviennent sur les écrans dans un quatrième film Toy Story. À travers les thèmes de la quête d'identité et de la féminisation des personnages, ce long-métrage semble ancré dans son époque.
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Une fourchette transformée en jouet
Les animateurs de Pixar ont décidé de parler de la quête d'identité, dans ce quatrième volet à travers le personnage de Forkie. Il s'agit d'une cuillère-fourchette en plastique blanc comme celles que l'on trouve dans les plats préparés de grandes surfaces.
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La petite Bonnie vient de rentrer de son premier jour d'école où elle a bricolé cette "cuichette" avec un trombone, un chewing-gum, et deux petits yeux pour en faire un vrai jouet. Elle l'a baptisée Forkie. Sauf que celle-ci n'a qu'une idée en tête : rejoindre sa poubelle. Woody, Buzz et ses amis vont tout faire pour l'en empêcher, car ils ont bien compris qu'elle était importante pour Bonnie qui en a fait son nouveau jouet fétiche.
"C'est parce qu'une petite fille l'a transformée en jouet, en lui donnant des yeux, une bouche et des bras, en bricolant cela à partir de son imagination, que Forkie est née", explique le comédien Pierre Niney qui prête sa voix à ce personnage en plastique. "Et parce qu'un enfant l'a décidé, elle va devenir une âme, quelque chose qui parle et qui rêve."
Des personnages féminins plus présents
Il y a moins de surprises et de magie que lors de la sortie du premier Toy Story. Mais les gags ingénieux s'enchaînent. Le duo Woody et Buzz l'Éclair est éclaté, laissant place à plus de personnages féminins, notamment une bergère en porcelaine qui manie le bâton, ou deux poupées maléfiques directement tirées du film d'horreur culte de Stanley Kubrick Shining. Féminisme et recyclage, ce Toy story s'ancre une nouvelle fois dans l'air du temps. Et cela semble fonctionner puisque le film a pris la tête du box-office nord-américain dès son premier week-end d'exploitation avec 118 millions de dollars (soit 103 millions d'euros) de recettes.