Le pouvoir de l'émotion. Le romancier et dramaturge français Éric-Emmanuel Schmitt, invité dimanche de "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", s'est remémoré au micro d'Isabelle Morizet la toute première fois qu'il est rentré dans un théâtre. Accompagné de ses parents, il est alors un petit garçon de 10 ans ébloui devant Cyrano de Bergerac, avec Jean Marais dans le rôle titre. "Ce soir là, j'ai compris le pouvoir de l’émotion". Bouleversé par la pièce, Éric-Emmanuel Schmitt pensait "être le seul à pleurer dans la salle. Mais quand les lumières se sont rallumées, j'ai vu 800 adultes qui avaient les yeux rougis". C'est la révélation :"Je me suis dit que le théâtre était un endroit merveilleux car on y partage ses émotions".
Il se lance dans l'écriture à 12 ans. Rapidement, le romancier français prend conscience de la joie que procure également la lecture. "C'est une activité solitaire mais qui vous relie au monde. On rencontre des personnages, on change de sexe, d'âge, d'époque et de lieux. Quand on lit, on est sauvé d'une forme d'égocentrisme et d'autarcie". Le plaisir de l'écriture, lui, viendra avec. Ainsi dès 12 ans, Éric-Emmanuel Schmitt rédige déjà ses premières pièces de théâtre. "C'était tellement naturel d'écrire. Je savais que j'écrirai toute ma vie sans savoir que ce serait mon métier", confie l'auteur de La femme au miroir.
Son nouveau roman, La nuit de feu, est sorti le 3 septembre 2015.
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