Elle s'est fait connaître en 2021 avec le tube Tu t'en iras et aura droit à une consécration le 13 mai prochain à l'Arena de Liverpool au Royaume-Uni. La chanteuse québécoise Fatima Zahra Hafdi, plus connue sous le nom de La Zarra, aura la charge de porter les couleurs de la France lors du prochain Eurovision. Un concours que l'Hexagone n'a plus remporté depuis 1977 et le titre L'Oiseau et l'Enfant interprété par Marie Myriam. Mais si la France venait à triompher sur la scène britannique, c'est une artiste… canadienne qui recevrait les honneurs.
Une situation qui rappelle l'Eurovision 2004 lors duquel la France était représentée par la Québécoise Natasha Saint-Pierre. Et une quinzaine d'années plus tôt, en 1988, Céline Dion avait représenté… la Suisse et s'était même distinguée en remportant le concours. Ainsi, il est donc bien possible de voir un chanteur représenter un pays qui n'est pas le sien bien qu'un tel cas de figure demeure inhabituel.
"La nationalité des artistes est totalement libre"
Le règlement du concours se veut assez clair sur la question et stipule que "la nationalité des artistes et leur niveau de professionnalisme est totalement libre". À l'image du groupe Alvan & Ahez qui représentait la France l'année dernière et qui avait chanté en breton, La Zarra sera également libre d'opter pour la langue de son choix. Le règlement précise que "la langue d'interprétation est libre à la finale internationale, chaque télévision participante peut indiquer une limite à cette liberté en ce qui concerne le représentant de son pays".
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Pour l'artiste québécoise, l'objectif sera de faire mieux que le groupe breton qui avait échoué à l'avant-dernière place du classement en 2022. Et pourquoi pas de succéder à l'Ukraine, tenant du titre avec la chanson Stefania, interprétée par le groupe Kalush Orchestra.