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Marie Gicquel // Crédit photo : Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Après presque quatre décennies d'absence, Richard Gere fait son retour sur les marches de Cannes. L'acteur revient sur le devant de la scène avec le film "Oh Canada" de Paul Schrader. Un long métrage en lice pour la Palme d'or et qui explique l'incompréhensible "Megalopolis" de Francis Ford Coppola.

Cela faisait plus de 40 ans qu'il n'avait pas monter les marches du Festival de Cannes. Richard Gere fait son retour sur la croisette avec "Oh Canada". Plus discret, mais jamais oublié, l'acteur de Pretty Woman aux yeux rieurs est attendu de pied ferme ici depuis le début de la semaine par des festivaliers comme Isabelle. "C'est un très bon acteur et je trouve qu'il a une très bonne mentalité. Et puis, c'est Richard Gere quand même", plaisante-t-elle. 

Coppola déçoit

Richard Gere est dirigé dans ce nouveau film "Oh Canada" par un vieux compagnon de route, le cinéaste américain Paul Schrader, qui avait signé "American Gigolo". Dans ce nouveau film, Richard Gere campe le rôle d'un documentariste engagé contre la guerre du Vietnam, qui a fui les États-Unis et qui, à la fin de sa vie, se confie à un jeune journaliste joué par Jacob Elordi, un acteur australien adulé par la jeune génération. Et le long métrage est en lice pour la Palme d'Or. 

De quoi, pour les fans de cinéma, digérer un "Megalopolis" de Francis Ford Coppola navrant et pompeux. Avec ses scènes grotesques et des acteurs perdus dans le scénario, le réalisateur déçoit sur la croisette.