«Flops ?!», une exposition qui met à l'honneur les échecs de l'industrie et du marketing
"Flops ?! Oser, rater, innover", une exposition consacrée à l'échec, révèle tous les ratés de l'industrie en s'appuyant sur plusieurs cas concrets, l'idée étant d'analyser les mécanismes de l'échec pour mieux comprendre ce qui n'a pas fonctionné. Une centaine d'inventions sont à admirer jusqu'en mai 2026 au Musées des arts et métiers.
Des transports aux télécommunications, divers domaines sont étudiés dans cette exposition pour le moins originale, visible jusqu'au 17 mai 2026 au Musée des arts et métiers, à Paris. Dans un univers moins technique, les jeux et les jouets font replonger le visiteur dans ses souvenirs d'enfance.
De nombreuses marques ont joué le jeu
Nos souvenirs sont déballés au sens propre du terme dans cette exposition appelée "Flop". Le visiteur marche au milieu de cartons ouverts qui contiennent des échecs comme "Barbie Roller". Ses patins faisaient de vraies étincelles impressionnantes, produites par une pierre à briquet, mais qui pouvaient aussi enflammer la moquette. Colgate, le fabricant de dentifrice, a eu l'idée de son côté en 1982 de se lancer dans les plats préparés. Un énorme flop : pour les consommateurs, on ne mélange pas la cuisine et l'hygiène dentaire.
L'exposition est aussi une invitation aux rêves avec Jacques Carelman, un artiste qui a passé sa vie à concevoir des objets dont l'échec est la raison d'être. Par exemple, un puzzle à deux pièces sans intérêt ou une enclume de voyage qui peut se plier, objet indispensable à tout forgeron devant voyager.
Et puis comment ne pas éprouver aussi de la tendresse devant un "Bi-Bop". Il avait besoin de deux abonnements, un pour recevoir, un pour émettre des appels. Pourtant, sans lui, le portable n'aurait pas pu s'imposer dans notre quotidien.
