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Aurélie Dupuy , modifié à
À l'affiche du film "Ni une ni deux" dès mercredi, l'acteur, invité à "La table des bons vivants", n'a pas caché son côté gourmet. Et son attrait pour le vin, qu'il produit même en petite quantité.

On l'a su avocat fiscaliste à New York dans une autre vie, on le connaît en tant qu'acteur et directeur du théâtre de l'Oeuvre et on le (re)découvre "modeste" producteur de vin dans le Roussillon. "600 blancs, 600 rouges en barriques pour l'instant", précise François-Xavier Demaison, qui était l'invité de La table des bons vivants samedi, alors que sort mercredi la comédie Ni une ni deux, dont il partage l'affiche avec Mathilde Seigner. Au micro d'Europe 1, le comédien a partagé son goût pour les bonnes tables et… les bons verres.

La passion du vin : un héritage, affûté au fil des tournées

Si le vin à la bénédiction de l'acteur, les ustensiles de cuisine font en revanche moins partie de son quotidien. "Quand on est peu cuisinier comme je le suis, le produit est fondamental. Meilleur le produit est, moins il a besoin de transformation. J'ai l'habitude de dire que je cuisine toujours dans le respect du produit", s'amuse l'acteur, pour signifier qu'il ne fait… rien.

Entendu sur europe1 :
J'ai joué chacun de mes spectacles 250 fois en province, et à chaque fois, j'ai fait des rencontres extraordinaires avec des vignerons, des cavistes, des sommeliers

Son amour du vin a en revanche été travaillé. "J'ai baigné dans une famille d'amateurs. Mon père adore ça." Mais cette passion a été approfondie par ses expériences de tournées. "J'ai joué chacun de mes spectacles 250 fois en province, et à chaque fois, j'ai fait des rencontres extraordinaires avec des vignerons, des cavistes, des sommeliers. J'ai une curiosité très large, j'aime toutes les régions", décrit l'humoriste. 

Son attrait viticole le poursuit jusqu'aux États-Unis quand il revient sur les traces de son passé new-yorkais. "Dans Tribeca (un quartier de New York, ndlr), il y a un restaurant génial, Racines, avec une sommelière qui s'appelle Pascaline Pelletier, qui est absolument extraordinaire. C'est une ville qui se réinvente tout le temps, aussi au niveau culinaire", conclut le comédien, particulièrement friand des steak houses de la Grosse pomme pour accompagner son breuvage.

Le questionnaire des bons vivants

Pour mieux le connaître côté fourchette, l'acteur a accepté de passer sur le gril des interrogations de Laurent Mariotte :

-Le goût de votre enfance ?

"Les glaces et les canistrelli, une spécialité corse au petit-déjeuner. Un biscuit avec des amandes, très croquant, qui fait un peu mal aux dents."

-Votre plus beau repas ?

"Les repas que j'ai pu faire à l'Arpège, chez Alain Passard."

-Votre pire repas ?

"Difficile à dire. Je crois que c'est en Normandie dans une petite auberge où on a tous été malades. On avait pris des tourteaux qui sentaient la serpillière, des carottes râpées qui sentaient l'acétone. C'était épouvantable."

-Le plat que vous ne pouvez pas manger ?

"Les betteraves et certains légumes oubliés… Où on comprend vraiment pourquoi ils ont été oubliés."

-Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?

"La blanquette de veau, mais ça ne va pas être pratique. Il faudra une grosse glacière !"

-Quel est votre mot préféré en cuisine ?

"Amuse-bouche. J'aime bien quand on dit 'quelques amuse-bouche'. Surtout dans les grandes tables, c'est un festival !"

-Quels sont les invités de votre dîner idéal ?

"Ma fille, d'abord, qui est aussi gourmande que son père. Des amis vignerons, mon grand-père, ma compagne."

-Quel est le dernier plat que vous avez cuisiné ?

"La brouillade de truffes, j'adore ça. Et je fais souvent des pâtes à mes copains."

-Le mot de la FAIM ?

"Il y a une adresse extraordinaire à Montesquieu-des-Alberts qui s'appelle Chez Antoine. Il est obsédé par le produit et il fait une cuisine simple mais extraordinaire. Je crois que c'est 'produit' le mot de la faim."