À 40 ans, Imany a vendu plus d'un million de disques en deux albums (The Shape of a broken heart en 2011 et The Wrong kind of war en 2016). Un succès en France, mais aussi à l'international, marché où l'artiste a écoulé près de la moitié de ses albums.
"Honnêtement, quand on rêve de musique, on rêve du million de disque", n'a pas caché Imany chez Anne Roumanoff, mercredi. Sur Europe 1, la chanteuse est revenue sur son parcours et le succès, venu couronner son travail, alors qu'elle sort son album Live at the Casino de Paris.
"C'est la mode qui vous arrête"
Imany s'était d'abord orientée vers une carrière de mannequin, du côté des États-Unis, loin des instruments de musique et des salles de concerts. "C'est la mode qui vous arrête", explique-t-elle. "Quand vous avez 25 ans, c'est comme si vous en aviez 70 ans : c'est la fin".
Moins de contrat donc, et moins de travail dans une Amérique qui traverse une importante crise en raison des attentats du 11-Septembre. Imany décide alors de rentrer en France. C'est là qu'elle décide de se lancer dans une carrière de chanteuse.
"Avec ma sœur, on a écumé plein de bars, on a démarché les maisons de disques", se souvient-elle en repensant aux années de galère. Jusqu'au jour où un producteur a cru en elle. "Au début, il y avait cinq personnes dans la salle, puis 20, puis 30, puis 200", se remémore l'artiste. Le tube Don't be so shy et son remix participeront à la faire connaître internationalement.
Imany interprète Don't be so shy sur la scène de l'Olympia en 2016 :
Aujourd'hui, Imany se dit "fière pour la petite fille qui voulait faire de la musique". "J'ai du mal à croire que c'est ma vie", confie-t-elle. "Au début, on rêve de grandes scènes, de tubes, de disques vendus et puis, quand on y arrive, on se rend compte que c'est grâce à beaucoup de travail", fait savoir la chanteuse. Son nouvel album, Live at the Casino de Paris, est disponible en coffret avec inclus quatre nouveaux titres studio inédits.