La musique a de nouveau résonné à Bourges cette semaine, avec la tenue du Printemps de Bourges. Dimanche, ce premier gros festival à pouvoir se tenir connaîtra son clap de fin. Avec un bilan très positif. En dépit des strictes réglementations sanitaires déployées pour éviter toute propagation du Covid-19, l'heure était malgré tout à la fête.
150.000 festivaliers
En 6 jours, 150.000 festivaliers ont déambulé dans les rues ou sont allés dans l'une des salles de concerts de la ville. Même si, à chaque fois, il n'étaient pas plus de 1.000 personnes pour éviter de devoir présenter un pass sanitaire. Cela n'a pas empêché l'ambiance d'être électrique pour cette reprise. "En festival, tu ne sais pas qui tu auras devant", témoigne la chanteuse Suzane, très heureuse de reprendre enfin le micro dans ce cadre plutôt quand dans une salle de spectacle classique. "Certaines personnes connaissent, d'autres pas du tout, il faut se lancer en opération séduction."
Outre les concerts, comme ceux de Pomme, Gael Faye ou Jean-Louis Aubert, des clubs se sont improvisés près de la grande scène, placée sous un chapiteau. Des DJs d'un soir, installés aux platines sous de petites tentes, ont fait grimper les décibels et agité les corps des festivaliers hélas contraints de rester assis.
Impression de revivre
Boris Vedel, directeur du Printemps de Bourges, a l'impression de revivre après ces "deux semaines intenses mais tellement positives". "Ce festival est notre Tour Eiffel à Bourges. Imaginez Paris sans Tour Eiffel, ça ferait bizarre. Là, on a pu la voir. Elle est un peu différente mais elle était là."
Dimanche soir, Tryo et Alain Souchon auront la lourde tâche de clôturer cette édition 2021 du Printemps de Bourges.