En Asie, en Afrique, dans le Pacifique Sud et en Europe, la bande dessinée Interlude raconte le cœur de l'hiver 1944 dans les Ardennes. Transportés dans de grosses caisses d’expéditions, les pianos droits font un mètre de haut, 200 kilos et sont peints en vert olive comme les uniformes.
Des pianos de guerre
Le fer, le cuivre et le laiton devaient d'abord servir pour les armes et les munitions puisque les fabricants de pianos américains étaient interdits de production. Mais en 1941, le patron de Steinway reçoit une commande du gouvernement pour produire ces fameux pianos spécialement conçus pour être envoyés sur le front.
Dans la bande dessinée, vous pourrez lire une lettre très émouvante d'un soldat new-yorkais qui explique à sa mère sa joie quand tout le monde a pu se rassembler autour du piano. Une missive datée du 6 mai 1943, le soldat a été tué une semaine plus tard.
La bande dessinée Interlude plonge avec réalisme dans cet épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale et comme le disait le PDG des pianos Steinway : "La musique est plus essentielle pour les vivants que les cercueils pour les morts". À méditer.