Dans I feel good, dont la sortie en salles est prévue mercredi, Jean Dujardin joue une sorte de loser ambitieux qui va se retrouver dans une communauté Emmaüs près de Pau. Son personnage "a 2.000 mauvaise idées à la seconde", raconte l'acteur oscarisé au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1, vendredi
"Des dialogues insensés" mais avec "beaucoup de profondeur". Si "ça reste une comédie", ce film s'éloigne des grands standards dans lesquels Jean Dujardin a déjà eu l'occasion de jouer : "Les films de Gustave Kervern et Benoît Delépine (les réalisateurs, ndlr) sont assez particuliers. Ils ont leur petite boutique à eux. Il y a des dialogues insensés mais il y a aussi beaucoup de profondeur et souvent à propos, sans jamais donner de leçon. (...) Ce qui est incroyable dans leur écriture, c'est que ce n'est pas que de la fulgurance ou du bon mot. Il y a toujours une responsabilité derrière. Parfois, le cinéma et la comédie peuvent avoir une responsabilité."
Le tournage s'est déroulé dans un véritable village Emmaüs, "un village assez incroyable" avec "130 personnes qui vivent dedans, qui s'autogèrent" et "se reconstruisent entre eux" : "On voulait les raconter et surtout, ne pas les trahir." En allant tourner là-bas, Jean Dujardin a "vu qu'il y avait un système qui fonctionnait". "Ce village fonctionne. A l'heure où toutes les politiques essayent de trouver des solutions à nos problèmes, peut-être qu'il existe des solutions à l'échelle locale, et ça en fait partie."
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"J'aime définitivement ce métier." Un film et un tournage qui collent donc parfaitement à ce que recherche Jean Dujardin désormais : "Je ressens que j'aime définitivement ce métier. J'ai peut-être envie, maintenant, de parler un peu plus des autres. J'ai besoin d'avoir, maintenant, des metteurs en scène qui ont vraiment des points de vue et les accompagner. J'ai besoin d'être avec eux et non plus forcément d'aller plaire, comme on aime parfois en tant que jeune acteur."