Les jeux vidéo sont à l’honneur ce week-end à Montpellier. Vendredi débute en effet Z Event, un marathon vidéoludique chargé d’apporter des fonds à Amnesty International. L’an passé, en 50 heures, pas moins de trois millions d’euros avaient été récoltés. Pour certains, la passion des jeux vidéo peut être dévorante. C’est le cas de… Josiane Balasko, "gameuse" accomplie et invitée d’Europe 1 vendredi. L’actrice raconte avec une bonne humeur évidente sa quasi-addiction aux jeux vidéo.
"Ça a commencé dans les années 1980 parce que moi, j'étais une des premières à avoir un ordinateur domestique qu'on disait facile à utiliser. Bon, il y avait quelques petits jeux. Et puis surtout sont arrivées les consoles Atari. Donc ça a commencé basiquement par Space Invaders, le mur de briques et Pac-Man, bien sûr. Après, il y a eu quelques Game Boy. Et puis après, il y avait des petits jeux d'aventure, surtout sur Mac. On avait des petits jeux d'aventure où il fallait résoudre des petits problèmes. Et ensuite est arrivée la PlayStation. Alors ça, ça a été terrible.
Accro à Lara Croft… puis à Age of Empire
Moi, j'étais accro à Lara Croft, j'y ai passé des soirées, et c'était très épuisant. Dès qu'on perdait, on mourrait dans des souffrances atroces, empalée sur des pieux, bouffée par des crocodiles ou on mourrait noyée. J'ai arrêté Lara Croft parce que ça me faisait trop flipper, ça me donnait donner trop de sensations.
Je suis revenue à des jeux apparemment plus cool, mais tout aussi addictifs. C'était exactement pareil, avec Age of Empire. Ça se jouait donc sur ordinateur et on avait à gérer un empire. J'y passais des nuits. Plusieurs fois, j'ai jeté le jeu pour arrêter, et puis je recommençais. Je sais que Thierry Lhermitte était dans le même cas. Il m'a dit récemment 'j'ai retrouvé Age of Empire, on peut le télécharger sur des sites'. J'ai dit 'non, non, plus Age of Empire'.
'Je suis sur Game of Thrones'
Moi, je suis sur Game of Thrones. J'y suis régulièrement. C'est assez sympa parce qu'on joue avec plein de joueurs en ligne avec qui on peut correspondre. On se fait des alliances entre Royaumes et les joueurs de tous les pays. Il y a des gens qui sont en Chine, d'autres qui sont au Brésil. Sans doute qu’ils ne me connaissent pas. Et puis ils ne soupçonnent pas qu'ils jouent avec moi en ligne parce qu'ils pensent que je suis un garçon, je crois.
Je ne joue pas la nuit, parce que la nuit j'achète une trêve, pour ne pas être attaquée, parce qu'on peut être attaquée à tout moment si on n'a pas une protection et tout ça. Donc, c'est plutôt le matin. Là, ça va être dur parce que je vais commencer à tourner, donc je jouerai le soir. Il faut être prêt et faire évoluer ses chevaliers. il y a des tâches à effectuer, c'est du boulot, quoi. Il y a une responsabilité, hein !
Au départ, c'est un loisir, mais parfois on me dit 'arrête, avec ton jeu'. Bon, j'arrive à bosser quand même. Mais si je passais le temps que je passe sur mes jeux à écrire, j'aurais écrit la Bible."