C'est une véritable légende du folk américain. C'est aussi l'une des chanteuses les plus engagées, et ce, depuis plus de 50 ans. Joan Baez, icone de Woodstock avec Bob Dylan, sort un nouvel album le 2 mars, Whistle Down the Wind, et effectuera une tournée d'adieu, avec dix concerts à l'Olympia prévus à Paris, du 4 au 17 juin prochain.
Paris, un endroit particulier pour l'artiste. "La France aura toujours une place très spéciale dans mon cœur", confie la chanteuse dans Europe matin jeudi. "Le seul endroit où je veux vraiment être parfaite (en live, ndlr), c'est à Paris", souligne l'artiste. Pour ces dix dates à l'Olympia, elle prévoit d'ailleurs d'interpréter "quatre à cinq chansons en français". L'occasion unique de voir Joan Baez sur scène, puisque la chanteuse a déjà indiqué qu'il s'agirait de sa tournée d'adieu.
Donald Trump, un "nasty man". Au-delà de la musique, Joan Baez reste une artiste très engagée. Au micro de Patrick Cohen, elle évoque la situation politique aux Etats-Unis. "Les six derniers mois, j'ai entendu l'extrême droite et l'extrême gauche dire la même chose, toutes les deux : la seule possibilité pour les Etats-Unis de sortir de cette pagaille, c'est en s'organisant contre ce nivellement vers le bas", indique-t-elle.
Une "pagaille", incarnée par Donald Trump, qu'elle évoquait d'ailleurs comme un "nasty man" (méchant homme, ndlr), dans une chanson postée sur Facebook en avril 2017. "La chanson pourrait durer trois heures", ironise-t-elle, "chaque refrain et couplet parlent des choses désagréables qu'il fait".