Une histoire de balai. Pour la quatrième fois en trois ans, on retrouve le couple Jennifer Lawrence-Bradley Cooper. C’est au réalisateur américain David O. Russell que l’on doit trois de ces apparitions (Happiness Therapy et American Bluff avant Joy) des deux acteurs emblématiques du cinéma américain.
Ce film rend compte à l’écran du destin de l’américaine Joy Mangano, géniale inventrice du balai auto-essorant (balai à vapeur dans le film) surnommé rapidement le "balai miracle".
Dysfonctionnel. Dès les premiers instants du film, Russell plante le contexte et "dysfonctionnel" parait être le qualificatif le plus à même de décrire cette famille. Celle-ci oscille entre une mère accro aux soap-opéras à l’eau de rose, un père fantasque, un ex-mari au sous-sol qui se rêve en nouveau Tom Jones, une demi-soeur antipathique. Le père, campé par Robert de Niro symbolise à lui tout seul le poids que représente cette famille pour le destin de Joy. C’est le genre de père prêt à dire à sa fille cinq minutes avant de rentrer dans l’église pour son mariage que ce n’est pas trop tard, qu’il est encore temps de changer d’homme.
Si vous ajoutez à cela, que l’héroïne se fait rapidement virer de son emploi -"Votre nom est Joy, mais vous n’avez pas vraiment l’air joyeuse… "-, l’histoire s’annonce mal.
Une histoire vraie de femmes audacieuses. Ce film raconte le combat d’une ménagère de classe moyenne qui souhaite s’affranchir du carcan familial pour s’affirmer et devenir une véritable business-woman. “ Basé sur une histoire vraie de femmes audacieuses”, telle est la mention annoncée aux spectateurs au début du film. David O. Russell vante le matriarcat dans cette nouvelle histoire à laquelle il nous invite. La détermination et le courage, aussi.
Joy Featurettepar Europe1fr
Joy sort en salles le 30 décembre 2015, en partenariat avec Europe 1.