Publicité
Publicité

Kad Merad : "Dès qu'il ne me voit plus à la télé, mon père m'appelle"

A.D - Mis à jour le . 1 min

L'acteur, qui joue un homme qui monte des arnaques avec son fils, a évoqué ses propres relations avec son père, qui s’inquiète toujours pour lui.

Dans la vraie vie, Kad Merad a, un temps, fait du porte à porte. "J'ai essayé de vendre des choses invendables, comme des encyclopédies Universalis", se souvient l'acteur. Dans son nouveau film, Comme des rois, qui sort le 2 mai, il fait certes du porte à porte, mais avec option "petite escroquerie". Il joue Joseph, un homme qui a du mal à payer son loyer et qui va monter des petites arnaques avec son fils Micka pour s'en sortir. Cela va de la vente de soit disant grands crus à se faire passer pour des plombiers. Invité dans l'émission Un dimanche de cinéma , l'acteur a évoqué son film, tout en parlant de sa famille.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Comme ça que j'ai commencé". Quand le propriétaire de Joseph se montre insistant pour récupérer des arriérés de loyer, le personnage de Kad Merad a plus que jamais besoin de l'appui de son fils pour ses affaires. Mais lui a d'autres projets d'avenir : il veut devenir acteur. "Comme le personnage de Kacey (Mottet Klein) qui joue mon fils, il faut imaginer le moment où vous devez annoncer à vos parents que vous voulez être acteur. Moi, c'est ce qui s'est passé, mais j'y suis allé progressivement. J'ai commencé par faire de la musique (...) Ma mère m'a acheté ma batterie, je ne sais pas comment elle a fait", souligne le comédien, encore fier que sa mère qui avait un travail de vendeuse lui ait fait ce cadeau assez cher. Quoi qu'il en soit, ajoute Kad Merad, "c'est comme ça que j'ai commencé à pénétrer ce milieu avec plein d'étoiles et plein de lumière."

"Il est angoissé". Comme dans le film, Kad Merad est aussi, dans la réalité, très proche de son père. "Là, il voit que je travaille pas mal en ce moment. Dès qu'il ne me voit plus à la télé ou qu'il n'entend plus parler de moi, il m'appelle et me demande si ça va. Je pense qu'il est angoissé, comme je le suis pour mon fils. Il ne faut surtout pas que je m'arrête de travailler, rien que pour ça !"

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Culture
Plus d'articles à découvrir