Une virtuose de 15 ans. Arielle Beck, la pianiste prodige aux mains d'or, participe à la 30ᵉ édition de La Folle journée de Nantes, un festival de musique classique. Europe 1 a pu la rencontrer. Corneille l'avait écrit, Arielle Beck le confirme : "le talent n'attend point le nombre des années". Du haut de ses 15 ans, l'adolescente ne se fixe aucune limite. Sa vie, elle en est convaincue, se fera derrière un clavier. "Je préfère me vouer à ça complètement. Je pense qu'il vaut mieux, dans son esprit, être très clair avec soi-même, en se disant qu'il n'y a que ça."
"Je ne suis pas du tout sur les réseaux sociaux"
Pas de plan B pour la virtuose reconnue aux quatre coins de l'Europe qui suit sa scolarité à distance, consciente qu'elle mène une existence un peu en décalage par rapport aux jeunes de son âge. "C'est sûr que c'est un peu différent : je ne fais pas de shopping, je n'ai jamais fait de sport avec les ballons qui frappent trop fort les mains, ce n'est pas possible, je ne peux pas faire de tennis, ça sollicite plus un bras que l'autre... Je ne suis pas du tout sur les réseaux sociaux, mais peut être tant mieux, j'ai d'autres choses à faire et ce n'est pas un problème", explique la jeune fille.
Ces autres choses, c'est travailler ses gammes sans relâche pour être prête le jour J comme aujourd'hui à la Folle journée de Nantes où Arielle Beck interprétera du Schumann et du Brahms.