Le parquet de Bruxelles a annoncé vendredi la fin de l'enquête sur le décès de la chanteuse Maurane, le 7 mai dans la capitale belge, l'imputant à "une cause accidentelle", sans plus de précisions.
Le dossier classé sans suite. "Le dossier a été classé sans suite pour absence d'infraction. Aucune intervention de tiers n'a a été relevée. Le décès est de cause accidentelle", explique le parquet dans un communiqué, soulignant que l'enquête a été clôturée jeudi. De son vrai nom Claudine Luypaerts, Maurane avait été retrouvée inanimée le 7 mai au soir dans son lit par une de ses amies, à son domicile du quartier de Schaerbeek. La chanteuse belge avait 57 ans et venait d'amorcer son retour sur scène. Une autopsie avait été pratiquée, dont les résultats ne devaient pas être connus "avant plusieurs semaines", avait prévenu le parquet dès le 8 mai en annonçant l'ouverture d'une enquête.
Pas d'intervention d'un tiers. Joint vendredi, Denis Goeman, porte-parole du parquet, a précisé qu'il fallait entendre par "cause accidentelle" à la fois absence d'intervention d'un tiers, et absence d'acte volontaire, excluant de fait l'hypothèse d'un suicide. Maurane, qui avait brièvement participé à la fin des années 1980 à la deuxième version de l'opéra-rock "Starmania", était une figure très connue des fans de chanson française. Elle avait été jurée entre 2012 et 2014 de l'émission de télévision "La nouvelle star".
Son décès soudain avait provoqué une vive émotion dans le monde francophone et des centaines de personnes lui avaient rendu hommage le 17 mai lors de ses obsèques à Bruxelles dans une église comble. Des célébrités de la chanson française avaient fait le déplacement comme Pascal Obispo, Maxime Le Forestier, Zazie, Francis Cabrel, Francis Lalanne ou Gérard Lenorman. Maurane était mère d'une fille, Lou, née en décembre 1993.