La poésie est peut-être un mauvais souvenir pour vous. Depuis 25 ans, un festival la met en avant, le Printemps des Poètes. La 26e édition commence ce samedi et durera jusqu'au 25 mars. Pendant 17 jours, cet art sera valorisé dans les écoles ou encore les lieux culturels. Europe 1 a rencontré des passants de 7 à 77 ans qui ont toujours quelques vers en tête.
Des vers qui restent gravés
Elle a croisé notre chemin à tous. Si la poésie a rythmé nos scolarités, elle n’est pas toujours synonyme de nostalgie. "Je n'ai jamais aimé apprendre par cœur, donc ce n'était pas mon truc. J'étais plus matheux parce que les maths, si on les comprend, il n'y a rien à faire, il n'y a pas de travail. La poésie, il faut l'apprendre", lance ce passant. "Des poésies longues et compliquées à apprendre", se souvient cette femme interrogée au micro d'Europe 1.
Tercet, alexandrin ou encore quatrain sont restés dans vos cahiers d’école mais les vers, eux, restent gravés. "On se souvient de toutes les poésies qu'on a étudiées à l'école très jeune, Rimbaud, Verlaine, Apollinaire aussi... Sous le pont Mirabeau coule la Seine, et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne, la joie venait toujours après la peine", récite ce promeneur.
Sa musicalité séduit aussi les plus petits. "Je sais faire toutes les poésies de ma sœur : Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai", déclame l'enfant. Une rencontre précoce avec Victor Hugo et surtout l’amour des beaux mots.