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Leïla Slimani : "Mes grands-parents étaient des personnages romanesques"

Maxime Dewilder - Mis à jour le . 1 min

La romancière Leïla Slimani était sur Europe 1, mercredi dans l'émission Culture Médias animée par Philippe Vandel, pour présenter son nouveau roman, "Le pays des autres". Une histoire inspirée par la vie de ses grands-parents. 

"Petite, dans mon esprit, mes grands-parents étaient déjà des personnages romanesques", raconte la romancière et essayiste Leïla Slimani, auteure d'un nouveau roman intitulé Le pays des autres. Elle était sur Europe 1 mercredi dans Culture Médias, au micro de Philippe Vandel. Le livre raconte l'histoire d'une famille franco-marocaine après la Libération, en 1945. Une intrigue réellement inspirée de la vie des grands-parents de Leïla Slimani.

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Son grand-père marocain, qui s'est battu pour la France, et sa grand-mère alsacienne, "se sont mariés après la Libération, après s'être rencontrés dans le village d'Alsace où mon grand-père était avec l'armée coloniale". Ses aïeuls, après la guerre, sont partis pour Meknès, au Maroc, "où ils ont exploité une ferme", détaille-t-elle encore. "Le reste du récit, c'est de la littérature."

Premier tome d'une trilogie

Le pays des autres est le premier tome d'une trilogie très documentée, tant sur le plan personnel qu'historique. Leïla Slimani a effectué un important travail de recherches pour connaître précisément la vie de ses grands-parents, d'une part, et, d'autre part pour restituer une période historique difficile pour le Maroc. "Je voulais vraiment maîtriser l’histoire entre ces dix années, 1945-1955, car ce sont des années très complexes pour le Maroc avec la montée du nationalisme et le début de la fin du protectorat", précise-t-elle.

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Et "ce qui était amusant, c'était à la fois de travailler sur la grande histoire et la petite histoire". En effet, en plus de la vie de sa famille à proprement parler et du contexte historique, l'auteure s'est renseignée sur le quotidien des gens à Meknès en particulier et au Maroc en général, à cette période. Elle explique par exemple avoir demandé à des historiens "s’il y avait des lampadaires dans telle rue à telle date ou quelle boisson on servait dans les cafés".

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