L'auteur suisse à succès Joël Dicker publie mercredi son cinquième roman : L'Énigme de la chambre 622. Après le succès de La Vérité sur l'affaire Harry Québert, écoulé à plus de cinq millions d'exemplaires dans le monde et adapté en série télévisée, l'écrivain de 34 ans avec connu le succès avec Le Livre des Baltimore, ou encore La Disparition de Stephanie Mailer en 2018. Cette fois, l'action de son nouveau roman se déroule pour la première fois à Genève, où a grandi le romancier.
"Je n'ai pas forcément un plan qui me dit ce qui va se passer"
L'Énigme de la chambre 622 raconte l'histoire d'un certain Joël, écrivain à succès. Après une peine de cœur, il décide de prendre l'air dans un palace suisse, Le Verbier. On lui donne la chambre 623. Mais dans le couloir, machinalement, il regarde les numéros de chambres : 620, 621, 621 bis, et 623. Pas de chambre 622. Pourquoi ? Il va bientôt découvrir qu'un meurtre y a été commis quelques années plus tôt. L'enquête commence. Ensuite, les chapitres alternent entre l'enquête de nos jours et les circonstances qui ont précédé le meurtre. Qui est mort ? Mystère.
L'écrivain se surprend lui-même en écrivant. "Je dois le trouver donc j'écris et j'écris. Au fur et à mesure, des personnages se créent, naissent, donc je me dis que ça doit forcément être l'un d'eux mais lequel ? Ça veut dire que je n'ai pas forcément un plan qui me dit ce qui va se passer", explique Joël Dicker. "Mais ça ne m'empêche pas une fois que j'ai avancé et que je sais ce qui se passe, de retourner dans le livre pour m'assurer que tout fonctionne. C'est important", fait-il remarquer.
L'hommage à son éditeur Bernard de Fallois
Et l'exercice n'est pas évident. Car L'Énigme de la chambre 622 est un roman à tiroirs, à double et triple intrigues et fausses pistes bien sûr. Il faut un guide tel que Joël Dicker pour se retrouver dans ce labyrinthe. Une intrigue qui renoue avec le style du whodunit, soit un roman à énigmes à la Agatha Christie avec un meurtre et plusieurs suspects.
Un roman qui est aussi un hommage à l'éditeur qui l'a découvert, Bernard de Fallois, décédé en 2018 et qui devient l'un des personnages à part entière du roman.