La maison d’édition, créé en 1978, continue de faire chavirer les cœurs. L’année dernière, Harlequin a réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. Emily Blaine, l’auteure-phare de l’édition, prépare déjà son nouveau roman, qui devrait sortir en mai prochain, six mois après son dernier. L’intrigue : un photographe épris d’une médecin, croisée à plusieurs reprises, mais qui se dérobe à chaque fois. "Ça leur fait du bien. On est proche d’une littérature thérapeutique. Mes histoires permettent à mes lectrices de s’évader de leur vie pas forcément folichonne, surtout après les deux dernières années sous Covid", raconte-t-elle.
Des centaines de titres par an
Ces romans "de gare" sont le plus souvent achetés au supermarché, mais aussi via le site des éditions Harlequin. Ce succès pérenne s’explique par une simple raison, la maison a su se moderniser comme l'explique Marianne Zankel, la directrice marketing des éditions. "Le profil, le caractère des personnages a changé, il n’y a plus seulement le grand patron, maintenant on a des artistes, des bad boys et des cuisiniers", commente-t-elle.
Autre explication de ce succès : le foisonnement de romans proposés. "On a un modèle de publication mensuelle, très proche de ce qui peut exister aujourd’hui dans la presse, on un renouvellement des titres très fréquent et des lectrices très fidèles qui achètent souvent et beaucoup", avance Marianne Zankel.
Si la maison a su se moderniser, une règle ne change pas : l'histoire se finit toujours bien.