Ce 26 janvier est sorti le nouvel album de Joann Sfar appelé "Les Idolâtres". Cette bande dessinée propose 200 pages de grâce graphique. Si sa dernière BD, "La synagogue", faisait la part belle à son père, son rapport au judaïsme et à sa virilité omniprésente, Sfar s'interroge ici sur sa mère disparue à 26 ans. Le petit jeune n'a pas quatre ans et sa famille lui expliquera que sa mère est en voyage.
Anecdotes et réflexions passionnantes
L'album "Les Idolâtres" tente d'expliquer son goût pour l'image. Peut-être parce que sur lui, il avait toujours une photo de sa mère, les sourcils froncés, comme si elle désapprouvait son moindre choix de vie. Un rabbin explique à Johann Sfar, jeune adulte "À chaque fois que tu lui poseras une question, la photo te dira non. C'est pour ça que sur les tombes juives, on les interdit pour ne pas figer les souvenirs. C'est de l'idolâtrie".
Et le dessin dans tout ça ? Sfar y trouve une façon de tout contrôler. "Personne ne meurt sans mon autorisation", explique-t-il. Il y a 1.000 rencontres, autant d'anecdotes et de réflexions passionnantes sur ce sujet. Largement de quoi dessiner une suite. En tout cas, une chose est sûre, on ne peut que savourer cet album.