Les lecteurs étrangers cherchent encore dans les livres français "le côté Amélie Poulain"

  • Copié
Anaïs Huet , modifié à
Alors que s'ouvre mercredi le grand Salon du livre de Francfort, les maisons d'édition françaises révisent leur argumentaire pour vendre les auteurs français à l'étranger. Certaines recettes fonctionnent toujours autant.
INTERVIEW

La Foire du livre de Francfort, la plus grande manifestation mondiale dans l'édition, s'ouvre mercredi. Les maisons d'édition du monde entier s'y précipitent pour acheter et vendre les droits des livres, qu'ils espèrent voir devenir des best-sellers à l'étranger. C'est évidemment le cas des Editions Denoël. Leur directrice générale Béatrice Duval était l'invitée de Matthieu Noël mercredi matin sur Europe 1

Des codes franco-français pour séduire. Selon l'éditrice, il y a bel et bien une recette infaillible ou presque pour vendre les droits internationaux d'un livre français. Elle l'a constaté pas plus tard qu'à la Foire du livre de Francfort, l'an dernier. "On a vendu un livre qui s'appelait La Fille qui lisait dans le métro (écrit par Christine Féret-Fleury, ndlr). C'était très franco-français, donc il y avait un gros potentiel à l'international", indique Béatrice Duval. "'Lire', 'métro', 'Paris'… ça coche toutes les cases et ça fascine les étrangers", note-t-elle.

B26739

 

>> De 5h à 7h, c'est "Debout les copains" avec Matthieu Noël sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

En clair, selon elle, les lecteurs étrangers veulent, systématiquement ou presque, retrouver dans l'ouvrage le pittoresque d'une France fantasmée. "Ce que les étrangers cherchent chez les Français, c'est le côté Amélie Poulain, 'charme à la française'. Si on est dans ces créneaux-là, ça marche", assure Béatrice Duval à Matthieu Noël. 7.300 exposants venus de plus de 100 pays seront présents à la Foire du livre de Francfort, qui fermera ses portes dimanche.