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Antoine Bienvault / Crédits photo : GEORGES BENDRIHEM / AFP , modifié à
48 heures après la disparition de cette légende du cinéma, l'un des derniers "monstres sacrés" comme l'appellent les cinéphiles, le doute persiste quant à la tenue d'un hommage national. Selon les informations d'Europe 1, l'Élysée est actuellement en discussion avec la famille de l'acteur pour décider de la forme que prendront ses obsèques.

Doit-on organiser un hommage national pour Alain Delon, comme ce fut le cas pour Charles Aznavour, Johnny Hallyday ou son homologue Jean-Paul Belmondo ? La question se pose, 48 heures après la disparition de cette légende du cinéma… Selon les informations d'Europe 1, l'Élysée est actuellement en discussion avec la famille de l'acteur pour décider de la forme que prendront ses obsèques. Mais pour les admirateurs d'Alain Delon, les avis sont partagés, comme l'a constaté Europe 1, devant des cinémas parisiens.

"Rendre hommage par la pensée"

Devant son cinéma favori du Quartier latin, à paris, Huguette est encore bouleversée par la disparition d'Alain Delon. Pourtant, malgré son admiration pour l'acteur, elle ne veut pas entendre parler d'un hommage national. "Non, parce que c'était quand même un homme assez discret, qui aimait apparemment la solitude puisqu'il s'était retiré dans cette propriété. Chacun devait rendre hommage par la pensée ou en retournant voir ses films", plaide-t-elle.

Alain Delon lui-même ne souhaitait pas d'hommage national, préférant des funérailles intimistes. Une volonté que souhaite voir appliquée Augustin, cinéphile d'une vingtaine d'années. "Moi, je respecte totalement la décision de la personne que ça concerne, à savoir Alain Delon. Je pense que ça aurait été bien d'en faire un, mais si il ne veut pas, on ne fait pas", argumente-t-il simplement.

Devant un autre cinéma du quartier, Robin, en revanche, aimerait voir le dernier des monstres sacrés du cinéma recevoir des obsèques à la hauteur de son héritage. "Je pense que pour toutes les personnes qui sont nées entre les années 1950 et même les années 1980, c'est une figure qui a été importante. Et donc je pense que c'est important de rappeler pourquoi il a autant marqué son époque", explique-t-il. Tous s'accordent cependant sur un point : la décision devra revenir à la famille de l'acteur et à elle seule.