Sans le dire clairement, la famille d'Avicii laisse entendre via une lettre envoyée jeudi à la presse suédoise que le DJ mort vendredi à l'âge de 28 ans s'est suicidé. "Il n’y arrivait plus. Il voulait être libéré", expliquent ses proches alors que la piste criminelle a été écartée.
"Un gars écorché". "Quand il a arrêté de tourner (en 2016, NDLR), il voulait trouver un équilibre dans la vie pour se sentir bien et être capable de faire ce qu'il aimait le plus - la musique. Il a vraiment lutté avec des pensées sur le sens de la vie, le bonheur. Tim n'était pas fait pour la machinerie dans laquelle il s'était retrouvé. C'était un gars écorché qui aimait ses fans mais se protégeait de la lumière des projecteurs", écrivent-ils.
Un documentaire prémonitoire sur Netflix. Ce mal-être et cet épuisement transparaissent dans un documentaire disponible sur Netflix et qui suit la carrière du DJ suédois de 2008 à 2016. On y suit Avicii, de son vrai nom Tim Bergling, de sa chambre d'adolescent aux clubs du monde entier, s'épuiser progressivement à mesure que son succès grandit, au point d'annoncer la fin de ses tournées il y a deux ans.