Mort de Belmondo : "Le Père Claude", ce restaurant parisien où il avait ses habitudes
Jean-Paul Belmondo est mort lundi à l'âge de 88 ans. Avec lui, le 7e art perd une de ses figures les plus populaires, un acteur sachant tout faire. Et qui avait aussi ses petites habitudes depuis des années. Notamment dans un restaurant parisien, "Le Père Claude", où il ne manquait pas une occasion de faire rire gérants comme clients.
L’As des as, Le Professionnel, L’Homme de Rio...L’enfant gâté du cinéma français, Jean-Pierre Belmondo est décédé lundi à l’âge de 88 ans . "Bébel" a marqué toutes les générations par son jeu énergique, ses personnages charmants , ses cascades et sa bonhomie. Et il avait ses habitudes dans une institution parisienne, le restaurant "Le Père Claude" dans le 15e arrondissement où il avait sa table attitrée. Alors, forcément lundi soir, les gérants émus se sont souvenus de "Monsieur Belmondo", qui venait toujours les faire rire.
"Ce qu'il adorait c'était manger un boudin purée"
"Je vais mettre les serviettes, les verres...Comme s'il allait arriver ce soir pour manger". Une table argentée, une banquette beige juste devant les cuisines : c'était la place de Jean-Paul Belmondo. Carlos, quant à lui, était son serveur attitré, et à chaque fois que "Bébel" entrait dans le restaurant, c'était tout un spectacle. "La marche pour rentrer au restaurant du "Père Claude" était un peu élevée et comme il avait un handicap à une des jambes, je voulais l'aider. Mais à chaque fois, il me disait 'Non ce n'est pas ma dernière cascade encore, je vais le faire tout seul'", raconte-t-il. "Si la personne ne venait pas vers lui, il faisait en sorte que ce soit le cas avec un sourire, un signe de la main. Ce n'était pas quelqu'un qui tournait la tête de l'autre côté quand on le regardait. Jamais", poursuit-il.
De son côté, le gérant, le père Claude justement, se souvient que celui qu'il appelait 'Monsieur Belmondo', se sentait toujours comme chez lui. "Il arrivait toujours avec son chien ou des copains. Et ce qu'il adorait c'était manger un petit boudin purée ou un poulet. Il arrivait à 12h30 et il repartait quatre heures après. Là on est sur les genoux", lâche-t-il, ému. "On pensera toujours à lui et à tous ces bons moments passés". Ces derniers mois, Jean-Paul Belmondo ne se déplaçait plus jusqu'au restaurant, mais il demandait à son chauffeur d'y aller pour lui ramener ses plats préférés.