Huit en 20 ans, puis cinq albums les presque 20 années suivantes. Invité d'Emilie Mazoyer dans une émission spéciale et en live de Musique!, le groupe Indochine a, en bientôt 40 ans de carrière, sensiblement ralenti son rythme de production. Nicola Sirkis, chanteur du tube L'Aventurier, explique cette prise de temps, qui ne doit rien au hasard et tout à la recherche de qualité musicale.
Un méticuleux travail de sélection des projets de chansons
Entre les 20 premières années d'Indochine et les 19 suivantes, le groupe a beaucoup changé sa manière de travailler. "oLi dE SaT retarde le groupe depuis son arrivée", blague d'abord Nicola Sirkis. "En réalité, à nos débuts il y avait une spontanéité et une inconscience d'écrire. Par exemple, quand on a écrit notre troisième album, on a écrit huit morceaux et on a gardé les huit. On ne peut plus faire ça aujourd'hui."
Nicola Sirkis et ses acolytes prennent désormais le temps de multiplier des titres, avant de n'en sélectionner que les meilleurs. "Pour l'album 13, on a écrit 50 projets", estime le chanteur du groupe. "Et quand je dis 50 projets, c'est vraiment des morceaux. Ce ne sont pas des ébauches, mis à part les textes. Et plus on avance dans le temps, plus on se donne une exigence."
Un processus de travail qui prend forcément plus de temps. Mais qui n'empêchera pas Indochine de retrouver son public le samedi 19 juin 2021 pour un show exceptionnel au Stade de France.