Derrière le cinéma, l'écologie n'est jamais loin. Et c'est le cas pour L'École buissonnière, de Nicolas Vanier, qui est sorti en DVD récemment. Le cinéaste, également aventurier, utilise toujours le septième art pour porter des causes qui lui sont chères. Décryptage avec lui, dans Europe matin vendredi.
"Porter des valeurs". Près de 2 millions de spectateurs s'étaient rendus en salles lors de la sortie de L'École buissonnière. Le film évoquait "la relation d'un homme avec la nature". Car derrière la caméra de Nicolas Vanier, ses causes politiques ne sont jamais loin. "Au travers de mes films, j'essaye toujours de développer des programmes d'éducation à l'environnement et de porter des valeurs", souligne ainsi le cinéaste au micro de Maxime Switek.
"Il y en a marre de dire à nos enfants que tout est foutu". L'aventurier, passionné par le Grand Nord, refuse d'être résigné sur les causes environnementales. "J'essaye aussi de porter de l'optimisme, car il y en a marre de dire à nos enfants que tout est foutu", affirme-t-il. Pas d'angélisme pour autant, Nicolas Vanier est bien conscient des enjeux de demain. "On consomme en huit mois, ce que la terre produit en un an (...) Aujourd'hui il faut changer : cesser ces obsolescences programmées scandaleuses, réduire le gaspillage et les inégalités, et il faut s’ouvrir un peu plus aux autres", estime le réalisateur. "Face au réchauffement climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, il y a des solutions. Donc ce ne sont pas des questions de capacité, mais de volonté", constate Nicolas Vanier.
Un prochain projet cinématographique sur les oiseaux migrateurs. Et pour son prochain projet cinématographique, l'artiste ne va pas changer sa ligne. Il sera question de la sauvegarde des oiseaux migrateurs. "450 millions d'oiseaux ont disparu du ciel européen en 30 ans", indique Nicolas Vannier, qui promet "un film joyeux sur un sujet grave", avec au casting Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve.