L'interprète d' "Il est mort le soleil" était au micro d'Anne Roumanoff mardi. La chanteuse qui terminera la tournée de son spectacle "Nicoletta & ses choeurs gospel" à Aix-les-bains le 21 décembre, va se concentrer sur ses prochains projets : un nouvel album à l'automne 2020 et un spectacle pour fêter ses 50 ans de scène. L'artiste de 75 ans s'est replongée dans ses souvenirs de jeunesse, et plus particulièrement sur la fois où elle a prêté son appartement à Alain Delon.
"Ma concierge me dit : 'on a vu Monsieur Delon, elle était bien la brune !' "
"Alain Delon était vraiment un bon copain. J'ai fait la fête avec lui, on sortait tous les soirs", raconte-t-elle. Alors qu'elle partait en tournée pour jouer la première partie de Johnny Hallyday, Alain Delon lui dit "donne moi les clefs de ton appartement qui est charmant". "J'avais un petit deux pièces comme une étudiante, rue Jean-Jacques Rousseau.
Il me dit 'c'est bien c'est mignon, je pourrai m'y reposer'. Il était fâché avec le système du cinéma français à l'époque", se souvient Nicoletta. Elle poursuit : "donc je pars et je reviens au bout de trois semaines." Elle se remémore, amusée, les mots de sa concierge : "elle me dit : 'oh dis donc, on a vu Monsieur Delon, elle était bien la brune ! Elle était bien la blonde !' "
"Il fait ce qu'il veut. Il a bien fait"
Alain Delon aurait alors choisi l'appartement de Nicoletta comme garçonnière provisoire ? "Il fait ce qu'il veut. Il a bien fait", répond la chanteuse. Elle se souvient en revanche avoir raconté cette anecdote dans le magazine Shnock et avoir eu peur qu'Alain Delon ne la dispute : "Je leur dis : 'à l'époque 'Delon, Bebel et Johnny c'était quand même les plus beaux et quand ils rentraient dans un restaurant, les filles allaient dans tous les sens, étaient complètement fofolles et un jour j'ai prêté mes clefs à Delon et ça a bien marché'. Je fais un peu d'humour".
Peu après l'interview, elle tombe sur Alain Delon, qui était avec Jean-Paul Belmondo. "Je me dit 'oulala je vais me faire engueuler' parce que toute la presse avait repris l'anecdote", explique-t-elle. Et d'ajouter : "il m'a pris dans ses bras et il m'a dit 'encore heureux t'as dit que j'étais un tombeur'. "