Guernesey, Îles Vierges britanniques, Îles Caïmans... Le parcours des sommes placées offshore par Jean-Jacques Annaud dressent à elles seules un petit panorama des plus célèbres paradis fiscaux du monde. Selon l'enquête des "Paradise papers" dans Le Monde notamment, le réalisateur français de L'Ours ou de L'Amant aurait ainsi caché un peu plus d'un million d'euros dans diverses sociétés établies tour-à-tour dans plusieurs pays.
Un trust créé en 1997. C'est en 1997, au moment de la sortie américaine de Sept ans au Tibet, que Jean-Jacques Annaud aurait créé, grâce à la Royal Bank of Scotland, un trust appelé selon le nom d'un village proche du lieu de tournage du film. Au cœur de ce trust, une société écran nommée "Uspallata Limited".
Plus d'un million d'euros. Le Monde rapporte que cette société va ensuite être transférée dans les Îles Vierges britanniques (en 2003), tandis que l'entièreté du trust rejoint ensuite les Îles Caïmans. À l'époque, les sommes cachées dans Uspallata atteignent 1,2 million d'euros. En 2014, ces sommes sont transférées à Hong Kong.
L'avocat de Jean-Jacques Annaud explique que, selon lui, "vraisemblablement, ce sont les banquiers qui géraient ses comptes qui, ne voulant pas avoir la moindre responsabilité, ont préféré transférer ses avoirs". Contacté par le quotidien, le réalisateur a expliqué avoir régularisé sa situation auprès du fisc français le 12 octobre.