"Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux." Alors que les Français sont confinés depuis bientôt huit semaines, le refrain de Pierre Perret fait ces jours-ci le tour des réseaux sociaux. Le chanteur de 85 ans aussi s'impatiente, via son compte Twitter, du "tunnel nauséabond" par lequel nous passons. Alors que le gouvernement envisageait de prolonger le confinement pour les personnes âgées, il avait même menacé de "danser à poil au rond point des Champs-Elysées le 14 juillet", si cette décision était entérinée...
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation mardi 5 mai
"Je suis privilégié, j'ai un jardin"
"Ils ont peut-être eu les chocottes", s'esclaffe-t-il mardi au micro d'Anne Roumanoff. En attendant de pouvoir sortir de chez lui, Pierre Perret s'occupe, et n'a finalement "pas vu le temps passer". "Je suis privilégié, j'ai un jardin. Mais pour ceux qui sont confinés dans un petit appartement, avec deux ou trois lardons, c'est bien plus compliqué...", estime-t-il.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Déconfinement : ce qu'il faut savoir sur le retour au travail après le 11 mai
> Chômage partiel : la situation des parents clarifiée
> A quoi ressemblera le shopping après le 11 mai ?
> Les Français devront partir en vacances près de chez eux
> Pourquoi aller chez le coiffeur coûtera plus cher après le confinement
Pour occuper les enfants, il suggère de leur faire écouter quelques uns de ses titres. "Ils apprendront tout en écoutant mes chansons, j'ai évoqué tellement de sujets... C'est l'école de la vie", sourit-il, se réjouissant qu'une "brochette d'entres elles" soient apprises aux écoliers.
"Je prône la prudence, mais il faudra bien lâcher la bride"
Pour lui, il est temps que le gouvernement "prenne une vraie décision à propos du confinement". "Je prône la plus grande prudence, mais à un moment, il faudra bien lâcher la bride !", s'exclame Pierre Perret. En attendant, le compositeur peaufine son prochain livre, qui sera publié dans les semaine à venir. Et s'est lancé dans la rédaction du suivant : "Il sortira peut-être dans deux ou trois confinements..."