Dans quelques jours ils monteront les marches du Festival de Cannes, à l'occasion de la projection de Plaire, aimer et courir vite, le film de Christophe Honoré sélectionné en compétition sur la croisette. Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps partagent l'affiche de ce long-métrage, aux côtés de Denis Podalydès. Les deux acteurs étaient dans Europe matin vendredi.
Amour et romanesque. C'est la première fois que les deux comédiens se retrouvent en compétition au Festival de Cannes. "Un peu le trac, mais c'est un bon trac", explique Pierre Deladonchamps. Plaire, aimer et courir vite évoque la relation entre un écrivain parisien - Jacques - et un étudiant rennais - Arthur. L'histoire d'un premier et d'un dernier amour car bien vite, on apprend que Jacques est malade et va mourir. "C'est une histoire qui est contée avec beaucoup de tendresse. Il y a du romanesque dans la manière dont ils s'apprivoisent", souligne Pierre Deladonchamps.
"Christophe Honoré a aussi voulu parler d'art". Le film de Christophe Honoré traite d'une romance homosexuelle, tout en se situant dans les années 1990, lorsque le sida faisait des ravages. Le désir entre deux personnes et l'amour physique, aussi, avec des scènes de sexe, pas forcément simples à aborder pour les deux acteurs. "Christophe Honoré nous a bien détendu là-dessus, car on était un peu stressé, notamment moi", confie Vincent Lacoste. "Au final, c'était totalement détendu", souligne l'acteur.
"Christophe Honoré a aussi voulu parler d'art dans ce film : les deux personnages sont passionnés par le cinéma, la mise en scène, la littérature. Arthur commence sa vie, il a envie de faire tout ça", indique Pierre Deladonchamps. Un foisonnement artistique, "qui porte le long-métrage" selon lui.