"Je ne peux pas fonctionner seul". Après avoir travaillé sur de nombreux ouvrages, pièces de théâtres, films et chroniques, Stéphane De Groodt se rend compte, au micro d'Isabelle Morizet dans Il n'y a qu'une vie dans la vie, de son besoin d'être accompagné par "un complice" sur ses différents projets. Ancien chroniqueur sur l'émission Le Supplément, ce dernier revient sur l'importance de Maïtena Biraben, à l'époque animatrice de l'émission, dans le bon déroulement de ses interventions télévisées.
"Comme le clown blanc et l'auguste"
Interrogé sur un potentiel film "signé Stéphane De Groodt", l'auteur belge annonce un projet en écriture depuis plusieurs années maintenant. Il regrette néanmoins ne pas avoir pu se concentrer "à 200%" sur ce dernier, lâchant "la plume au gré des projets". Travaillant jusque-là seul sur l'écriture de son film, Stéphane De Groodt explique cependant comment rencontrer un coscénariste lui a fait prendre conscience de son besoin de travailler avec "quelqu'un d'autre".
Un besoin qui se manifeste dans son processus d'écriture, mais pas seulement. Il explique : " J'ai besoin d'un complice dans tout. Je ne pourrais pas faire du seul en scène, j'ai besoin d'échanger avec l'autre. C'est comme le clown blanc et l'auguste."
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Un "mécanisme triangulaire"
Et pourtant, lors de ses chroniques dans l'émission Le Supplément animée par Maïtena Biraben, Stéphane De Groodt s'engageait dans des monologues endiablés, maniant à lui seul calembours et jeux de mots au fil des phrases. Mais pour lui, il n'était pas solitaire dans son exercice, bénéficiant de la simple présence de sa coanimatrice face à lui.
"Maïtena a contribué, absolument, à ce que ces chroniques fonctionnent", raconte-t-il. Le comédien belge évoque un mécanisme triangulaire au centre de ses interventions : "Il y avait Maïtena, il y avait le public et il y avait moi. Bien sûr que Maïtena a été une pièce maîtresse de ce rouage."