Le roman s’ouvre à Munich, en 1931. En pleine OktoberFest, la fête de la bière, la jeune Angela Raubal, 23 ans, est retrouvée morte. A côté d’elle, on trouve un pistolet. Les enquêteurs concluent à un suicide, l’affaire est vite classée et le corps incinéré. Pourtant, des témoins assurent que son visage était abîmé, qu'ils y ont vu des traces de coups. Et qu’elle venait de se disputer avec son oncle, un certain Adolf Hitler. Les deux, dit-on, entretenait même une relation secrète. Voilà la trame du premier roman de l'Italien Fabiano Massimi, L'ange de Munich, publié chez Albin Michel et dont Europe 1 est partenaire.
Un important travail d'archives
"L'auteur a passé trois ans à faire des recherches. Comme il est bibliothécaire, il a su parfaitement comment les mener dans les plus grandes bibliothèques d’Europe pour trouver tout ce qui avait été écrit sur cette femme, qui a été totalement balayée par la suite des événements", explique Anne Michel, son éditrice.
90 ans après les faits, Fabiano Massimi, s’est penché sur une affaire oubliée. Il publie une enquête de fiction, mais basée donc sur de solides archives. On y suit le héros, le commissaire Sauer, en quête de vérité dans une Allemagne qui s’apprête à plonger dans la folie nazie.