Où va s'arrêter l'album posthume de Johnny Hallyday ? Le disque du chanteur, Mon pays c'est l'amour, s'est déjà écoulé à plus de 780.000 exemplaires en une semaine. Le démarrage record a rapporté 12,5 millions d'euros à Warner, qui prévoit d'éditer 700.000 exemplaires supplémentaires... Des chiffres qui n'étonnent pas Yves Bigot, ancien patron de Mercury, qui fut la maison de disques du chanteur.
"Aucune déperdition de cette émotion". "Ils ne sont pas surprenants si on se réfère à l'émotion incroyable qui avait accompagné la disparition de Johnny Hallyday", estime sur Europe 1 celui qui a côtoyé le "taulier". "Ça montre qu'il n'y a aucune déperdition de cette émotion, et qu'on est face à un phénomène peut-être encore plus étonnant et plus immense que ce que l'on avait imaginé."
Deux fois plus que les derniers albums. "Si l'album était sorti de son vivant et que Johnny n'avait pas été malade, il aurait sans doute fait le score qu'avaient fait les derniers albums, 300 ou 400.000", poursuit Yves Bigot. "C'est bien entendu la charge émotionnelle et le manque que sa disparition a créée qui fait qu'une pareille émotion se traduit chez les disquaires."