Mercredi sort en salles Rogue One : A Star Wars Story, un spin-off de la saga qui se déroule entre les épisodes III et IV. C'est Gareth Edwards, jeune réalisateur britannique de 41 ans, qui a réalisé le film. Mais qui est-il ?
Son troisième film. Ce n’est pas faire offense à Gareth Edwards que de dire que son nom n’est pas aussi connu que celui de J. J. Abrams ou encore George Lucas. Les deux derniers cités, respectivement réalisateur de Star Wars VII et des Star Wars I à IV, ont une aura plus forte auprès du grand public. Il faut dire que la filmographie de Gareth Edwards est courte. Avant Rogue One : A Star Wars Story, Gareth Edwards comptait deux films en tant que réalisateur, Monsters et la nouvelle adaptation de Godzilla.
La surprise Monsters. C'est en 2010 que Gareth Edwards sort de l’ombre. Son film, Monsters, dont il est à la fois le réalisateur, le scénariste, le décorateur et le directeur de la photographie, fait parler de lui dans le monde du septième art. Le Britannique attire la curiosité des professionnels avec ce long-métrage tourné avec une équipe de cinq personnes et un budget inférieur à 500.000 euros. Le public, aussi, répond présent. Monsters engrange 4 millions de dollars de recettes au box-office américain. En France, sa sortie est plus confidentielle avec un peu moins de 70.000 entrées lors de son exploitation en salles.
La montagne Godzilla. Gareth Edwards revient dans la lumière en 2014 avec Godzilla, une nouvelle adaptation du monstre légendaire créé au Japon. Changement d’ambiance pour le Britannique avec ce film, dont le budget est estimé à 160 millions de dollars et chapeauté par Legendary Pictures et Warner Bros. Avec le scénariste Max Borenstein, ils intègrent le monstre, dont la première apparition date de 1954, dans des problématiques contemporaines comme l'écologie et la question du nucléaire. Un véritable succès public à plus de 500 millions de dollars de recettes au niveau mondial.
Rogue One, et après ? Avec Rogue One : A Star Wars Story, Gareth Edwards s’attaque encore à un autre morceau. Outre un budget encore plus important (environ 200 millions de dollars), le cinéaste doit composer avec l’héritage d’une des sagas les plus mythiques du cinéma. Un univers maintenant contrôlé par Disney, avec une fanbase qui s’étend sur plusieurs générations. Autant dire que Gareth Edwards est attendu au tournant sur un exercice délicat : un spin-off, le premier de la saga. Pour la suite de sa carrière, on sait seulement que le réalisateur britannique ne rempilera pas sur Godzilla 2, dont il a quitté le projet.