À sa sortie, ce récit de l'été diabolique d'une jeune fille libre qui vit ses premiers émois amoureux, Bonjour tristesse, déchaîne les passions. Onze kilos de coupures de presse, un succès fulgurant et la révélation d'un charmant petit monstre : Françoise Sagan. "Bien sur que je gaspillais mon temps, mon argent. Je gaspillais ma vie à 18 ans, c'est quelque chose qu'il faut faire" disait-elle.
Pour fêter les 70 ans de ce roman, son fils Denis Westhof, publie un nouvel ouvrage, Les années Sagan, avec quelques photos inédites de ses amis, sa passion pour le théâtre, ses bolides et sa machine à écrire.
Une quarantaine de livres à son actif
"C'est très partagé entre son image d'écrivain, cette image de femme publique tapageuse qui faisait la fête la nuit, qui roulait vite en voiture et qui buvait du whisky et qui parfois se mettait sagement à son bureau pour écrire des nuits entières parce qu'elle a quand même écrit une quarantaine de livres" raconte son fils.
Denis Westhof a réglé les dettes et gère depuis 20 ans l'héritage de sa mère dont l'œuvre continue de rayonner : "Je reçois tout le temps des demandes de gens du Japon, d'Italie, de Chine, qui veulent faire des tas de choses à partir de ses œuvres" confie le fils de l'écrivaine. Autre hommage sur les enveloppes, un timbre à l'effigie de Françoise Sagan sortira à l'automne.