Près de 64 ans après sa première, la poupée Barbie interprétée par Margot Robbie s'offre une nouvelle jeunesse ce mercredi au cinéma. Mais attention à l'image du film. Loin d'être naïf, ce Barbie se veut satirique, savoureux et ambitieux. Pour y arriver, l'Australienne Margot Robbie se glisse dans la vie plastique de la poupée la plus célèbre du monde et mène une vie parfaite à Barbieland, ville de plastique saturée de rose fluo. L'actrice est entourée de ses nombreux amis : Barbie sirène, Barbie gymnaste, Barbie présidente et bien sûr Ryan Gosling, son parfait Ken.
Mais catastrophe. Un matin, Barbie se réveille, frappée par une malédiction. Ses pieds, d'ordinaire courbés pour chausser des talons, sont désormais plats et les canaux touchent le sol maintenant. Et voici Barbie en Birkenstock, prête à conjurer le mauvais sort et découvrir un autre monde, plus gris : le nôtre.
La fin d'une époque
Derrière le comique basé sur ce choc des cultures, la réalisatrice Greta Gerwig, qui s'est inspirée de Jacques Tati et Jack Demi pour cette esthétique très sixties, pour raconter l'émancipation d'une femme jouet dont l'esprit étriqué et naïf ne fait plus rêver les petites filles d'aujourd'hui.
La fin d'une époque, mais la renaissance de la mythique poupée, plus vivante que jamais.