Quarante-quatre ans après la sortie de Dernier Tango à Paris avec sa sulfureuse scène de sodomie, le cinéaste italien Bernardo Bertolucci s'est défendu lundi de nouvelles accusations de violences sexuelles relayées par des stars de cinéma américaines. "Je voudrais, pour la dernière fois, clarifier un malentendu ridicule qui continue à être rapporté à propos de Dernier tango à Paris dans des journaux du monde entier", écrit lundi dans un communiqué le réalisateur de 76 ans, se défendant des accusations de violence sexuelle à l'encontre de l'actrice Maria Schneider, âgée de 19 ans au moment du tournage.
"La seule nouveauté était l'idée du beurre". "Certains ont pensé et pensent que Maria n'avait pas été informée de la violence subie (dans la scène). Faux ! Maria savait tout parce qu'elle avait lu le scénario où tout était décrit. La seule nouveauté était l'idée du beurre", a affirmé Bertolucci, laissant entendre que la scène de sexe était simulée dans le film. Il a jugé "désolant" la naïveté de ceux qui ne savent pas que "le sexe est (presque) toujours simulé au cinéma".