C'est le plus gros succès de FranceTV Slash. La série Skam dévoile en ce moment chaque semaine un nouvel épisode de sa 7e saison. Et côté bande son, il y a du changement. Pour la première fois, la série a décidé de faire composer une bande originale, plutôt que d'utiliser uniquement des titres déjà existants. Et c'est à la musicienne et chanteuse française Owlle que l'on doit cette B.O. Invitée de Musique!, l'artiste raconte comment elle a composé la musique de cette série, un travail qui était aussi une première pour elle.
C'est la réalisatrice de la série, Shirley Montsarrat, et la cheffe monteuse Tianès Montasser qui sont venues chercher Owlle. "On a un désir d'accompagner les scènes de la série avec une musique originale, on pense qu'on peut aller plus loin. Ce serait nouveau et on pense que tu serais la bonne personne", lui proposent alors les deux femmes.
"La psychologie des personnages à travers le son"
Owlle accepte. Mais, avant même d'entamer le travail, elle leur fait écouter quelques titres de son prochain album, pas encore sorti aujourd'hui et qu'elle promet à l'horizon de la rentrée. "Elles ont eu un coup de cœur sur deux titres qui sonnaient comme une évidence avec des scènes de la série déjà écrites", explique l'artiste. "Je comprends que ça colle parfaitement et que l'on était faites toutes les trois pour être sur le même bateau."
Ces deux titres, Sounds familiar et Mirage intègrent la bande son de la saison 7, et Owlle débute la composition de la musique originale, à partir des scènes déjà tournées. Un travail particulier, qui était une première pour la musicienne. "J'avais déjà fait un peu de musique à l'image", précise-t-elle. "Mais sur des formats très courts et un peu plus publicitaires. Ce n'était pas du tout la même chose."
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Pour composer, Owlle explique être entrée "en immersion totale dans l'histoire" des lycéens de Skam. "C'est assez génial de penser la psychologie des personnages à travers le son. On essaie de sentir le truc et d'accompagner les scènes de la manière la plus juste possible", détaille la musicienne. Un exercice complexe, mais "très enrichissant", où l'on comprend selon elle assez vite si on tombe juste ou à côté de l'ambiance de la scène.