Sous sa tignasse brune, il y a un air de famille. Symon est né avec une guitare dans les bras, dans une famille d’artistes qui s’empresse de jouer, chanter, à chaque déjeuner de famille. "Le foot, le tennis, j’ai tout essayé. Seule" la guitare est restée !", confie le jeune chanteur. Une famille d’artistes frileux à ce que le petit-fils se lance dans l’arène. "J’ai fait des études de cinéma mais j’étais perdu", explique-t-il au micro d'Europe 1.
"De la variétoche mais de pas vieux !"
Après un petit passage à vide, Symon a le déclic : son grand-père l’emmène avec lui en tournée au Canada. "Il m’a proposé un duo, mais il m’a prévenu : 'Si tu flingues la chanson, c’est terminé, tu descends de la scène et tu rentres à l’hôtel'. J’avais un but ! Evidemment, j’avais un trac de malade, mais une fois devant le public, j’ai kiffé et ça s’est bien passé. Je suis rentré à Paris et je me suis mis à écrire des productions et des chansons".
Des paroles qui résonnent dans les esprits des cœurs brisés
Ce passionné de musique, qui écoute de tout, du rap au music-hall, souhaitait un premier album à diffuser autant en boîte de nuit que sur la plage. Un album à la teinte bleue, celle de la nuit mais aussi du ciel pur. Pari réussi : la production soignée et efficace donne envie de bouger le popotin, mais les confidences de ce jeune parisien sans prétention résonnent dans les esprits des cœurs brisés ou lassés.
Pour ce premier album, pas de duo avec Papi Enrico, mais le rendez-vous est pris pour le prochain chapitre.