Oubliez ce que vous savez sur le zombi hollywoodien. Ici, statuettes magiques, costumes, photographies et poupées sacrées de la culture vaudou nous présentent un zombi, plus fascinant qu'effrayant. Philippe Charlier a enquêté en Haïti pendant plusieurs mois pour monter cette exposition.
#ExpoZombis
— musée du quai Branly - Jacques Chirac (@quaibranly) October 8, 2024
⏰ Rendez-vous dès aujourd'hui pour visiter la nouvelle exposition « Zombis. La mort n'est pas une fin ? » !
Du 8 octobre 2024 au 16 février 2025, direction Haïti, aux sources du mythe du zombi !
️ Infos et réservation : https://t.co/19j0U5PXGSpic.twitter.com/NjjI7S1LsR
"En Haïti, quand on se fait mordre par un zombi, on se lave avec du savon et ça s'arrête là"
"L'archéologie du zombi est d'aller directement en Haïti, à l'endroit même d'où vient ce concept anthropologique très, très particulier. Celui d'un homme ou d'une femme qui ont fait le mal, qui ont été jugés par une société secrète, qui ont été mis en état littéralement d'esclavage moderne, qui vont vivre cette vie qui est une peine pire que la mort pendant une dizaine, une quinzaine ou une vingtaine d'années".
>> À ÉCOUTER - Comment les zombies ont-ils envahi le cinéma ?
Redécouverts par les ethnologues américains au début du 20e siècle, les zombis d'Haïti vont inspirer l'industrie cinématographique pour devenir une créature proche du vampire : "En Haïti, quand on se fait mordre par un zombi, ça arrive, on se lave avec du savon et ça s'arrête là. Dans le zombi hollywoodien, quand on se fait mordre par un zombi, on devient un véritable zombi. C'est vraiment deux mondes complètement différents".
Des zombis bien vivants, ils seraient 10.000 sur l'île caribéenne.